Maxwell Hemmens Max II - détails internes

L'un de mes derniers achats était une version gauche de la Maxwell Hemmens Max II (en miroir par rapport à la version habituelle). Il devait s'agir d'une machine provenant d'une installation d'entraînement avec deux machines à vapeur, comme je le voyais sur les photos. Comme je voulais installer cette machine dans un 'Lady Jane' de Maxwell Hemmens, je devais la transformer d'une manière ou d'une autre en version normale à droite, car le bateau était déjà entièrement tubé (seule la machine avait été démontée).

Après une comparaison minutieuse avec une machine à vapeur Max II 'normale', je suis arrivé à la conclusion que les mêmes pièces ont été utilisées pour les deux versions, mais qu'elles sont montées différemment.

Le vilebrequin est monté de manière non séparable et asymétrique. Par conséquent, le bloc cylindre a dû être monté à 180° sur le socle de la machine et l'inverseur de marche a dû être monté à l'envers. C'est pourquoi la machine à vapeur Max II a été suffisamment démontée pour que je puisse effectuer les transformations nécessaires. J'ai été plus d'une fois étonné par la construction vraiment très élaborée de cette machine. La Max II est une très belle pièce de construction mécanique en miniature.

Lors du démontage, l'accessibilité des vis avec lesquelles les guides de crosse cylindriques sont vissés au bas du bloc-cylindres s'est présentée comme un casse-tête. Pour pouvoir les démonter, j'ai fabriqué une clé à six pans creux à partir d'un morceau de tube en laiton, en pressant au tour un morceau d'acier hexagonal injecté dans le tube et en formant ainsi un six pans creux. Ensuite, le démontage a été assez facile à réaliser.

Ce qui m'a toujours surpris lors du démontage, c'est la fabrication extrêmement précise du Max II. Les alésages pour les cylindres et les tiroirs ronds ont une précision et une qualité de surface excellentes. Les vannes fonctionnent sans aucun jeu. Une telle précision ne peut pas être obtenue par le seul alésage, mais nécessite un rodage. Comme les deux tiroirs de commande s'insèrent avec la même précision dans les deux alésages, un ajustement de haute précision a dû être réalisé lors de la fabrication. Dans mon atelier de bricolage, je ne peux obtenir un ajustement de cette qualité qu'en fabriquant un alésoir avec la même pièce de matière première que les tiroirs.

Comme j'avais déjà démonté la machine, j'ai également vérifié et mesuré les joints toriques sur les pistons. Bien que la machine ait probablement plus de 30 ans, les joints de piston étaient encore parfaitement élastiques et pas du tout fragilisés. Au toucher et à l'œil, il s'agit d'un matériau étonnamment souple, semblable à du silicone. La dureté devrait être (au toucher) de 70-75 Shore. Les dimensions des anneaux sont impériales : 6,07 mm de diamètre intérieur x 1,78 mm d'épaisseur de fil. La compression radiale est d'à peine 0,055mm ou 3,1% pour un diamètre intérieur de cylindre de 9,52mm et un diamètre de gorge de piston de 6,06mm (ce qui correspond bien à une application avec des joints toriques en mouvement).

Hello,
Voilà une machine d'excellente facture effectivement. Est-ce qu'il n'était pas plus simple de modifier uniquement la tuyauterie ?

Cela aurait été le plus simple. Mais j'aurais aussi dû modifier la commande du régulateur de vapeur, y compris le montage du servo.
En outre, je voulais depuis longtemps inspecter l'intérieur d'une machine Max II et mesurer la taille des joints de piston.

Et maintenant, je sais aussi que la machine est en parfait état.

Je comprend ta curiosité pour voir l'état de l'intérieur de la machine ! C'est effectivement l'occasion de remonter les pièces dans le sens qui te convient le mieux. Pourquoi y a-t-il deux plaques de fond sous le piston ? Cela nécessite trois emboîtages pour que le cylindre soit parfaitement centré avec la coulisse. Avec une seule plaque épaisse le nombre d'emboîtage serait réduit à deux pour une meilleure précision.

Salut !
C'est vrai que les M.Hemmens sont des machines qui traversent les années sans problème . Elles ne rouillent.
Elles ont puissantes pour la cylindrée et ne nécessitent aucun entretien , sauf un peu d'huile bien entendu.
Pour les joints, on peut demander à M.Bayliss qui travaille de la mème façon et serait tout disposé à en vendre. Ca semble être du silicone.
Bonne jour née !

JPA a écrit:Pourquoi y a-t-il deux plaques de fond sous le piston ? Cela nécessite trois emboîtages pour que le cylindre soit parfaitement centré avec la coulisse. Avec une seule plaque épaisse le nombre d'emboîtage serait réduit à deux pour une meilleure précision.

Le joint torique de la tige de piston est emprisonné entre les deux plaques inférieures.

Sur l'une des deux photos, on voit un peu le joint torique qui a un diamètre intérieur de 4 mm et qui est fait du même matériau blanc (silicone?).