- KBIOAdmin
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Condenseur? Déshuileur? voyons voir!
Sam 23 Juin - 11:42
Condenseur , décanteur, séparateur, piège à huile et mème Ozsteam demon ?
N’en jetez plus, la cour est pleine.
Mais de quoi parle-t’on ???
Beaucoup d’entre nous installent un CONDENSEUR afin d’éviter que des traces d’huile ne viennent polluer l'environnement et l’eau du lac.
Attitude méritoire et digne d’éloges tant l’intention est bonne et la démarche louable pour les générations futures!
Mais peut être devrions nous savoir de quoi nous parlons, et ce que nous cherchons réellement à atteindre dans notre démarche.
Veut-on laisser la vapeur se décanter et récupérer l’eau de condensation pour réalimenter la chaudière ?
Veut-on seulement éviter de polluer avec de l’huile dans l'environnement ?
Veut-on séparer l’huile de l’eau et combiner les deux opérations ci-dessus ?
Ce qui est communément appelé « CONDENSEUR » (comme ci-dessous) est un accessoire bâtard qui condense mal et piège plus ou moins bien l’huile !
Bref, il y a matière à réflexion et surtout encore un fois un problème de vocabulaire.
Si c’est pour juste préserver l'environnement, alors le type de condenseur horizontal et classique, ci-dessous, présente l’inconvénient de rapidement freiner l’échappement de la vapeur, de bien lui permettre de se condenser et de se remplir d’eau .
Effet de machine à laver garanti !
Bien sur , en théorie, l’huile de lubrification se sépare et reste en surface , mais plus probablement, le condenseur se remplit tellement vite qu’il gène l'échappement et entraine l’huile vers l’extérieur, en fin de compte.
De plus, les deux sorties des machines se précipitent verticalement dans l’espace clos, avec une sortie principale de mème dimension que chaque machine.
Pas impressionnant d'efficacité dans les faits.
Ce qu'il faut savoir malgré tout. Lorsque la vapeur sort de la machine , elle se détend. Donc la pression baisse, mais la température est la mème lorsqu'elle rentre dans le "[i]condenseur[i]. Il y a donc surchauffe et il ne peut y avoir de condensation. Le peu d'huile se déposant sur les parois , la vapeur s'échappe sans problème.
L'eau qu'on y trouve au démarrage n'est pas due à une super condensation, mais plutôt au "primage" dans la chaudière. En effet, la plupart des Vaporistes, croyant augmenter leur autonomie remplissent trop leur chaudière et la dépression à l'ouverture de la ligne , plus l'agitation intérieure font que l'excès d'eau s'échappe immédiatement et éclabousse en sortie.
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Un exemple de condenseur par sillage qui est très performant mais qui présente tout de mème un inconvénient si mal réalisé : la condensation crée rapidement une contre pression importante sur la sortie de la machine . Il faut donc adapter la longueur au débit de vapeur et ne pas laisser se créer un bouchon d’eau dans la ligne.
Une machine de faible cylindrée (5cc ou compound) aura beaucoup plus de difficulté à éjecter le bouchon d’eau, qu’une machine plus grosse de 12/15 cc par exemple.
De plus : pas d’huile dans ce cas-→ condenseur pour réutilisation de l’eau uniquement.
Encore que l'utilisateur de ce type de décanteur admet qu’il y a toujours de l’huile à passer, notamment celle de stockage lors de la première mise en marche.
L’eau de condensation est réinjectée dans la chaudière avec de faibles traces d’huile malgré tout. Ce qui ne nuit en rien, la maintenance devra se faire de toutes façons.
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Un autre condenseur/échangeur refroidi par un courant d’eau permanent : très performant.
La vapeur passe au travers de tubes horizontaux dans un réservoir horizontal où circule de l’eau pompée en extérieur..
Le refroidissement est assuré par une pompe à haut débit qui circule de l’eau fraiche en permanence.
Mais là aussi, quid de l’huile?
L'intérêt de ce type de condenseur est qu'en se refroidissant, la vapeur crée un (pseudo) vide qui améliore et aide dans l'utilisation d'un "coumpound" ou triple expansion.
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Sauf à admettre pomper un peu d’huile dans la bâche et donc dans la chaudière, ion peut envisager un autre moyen de la piéger .
Et là, on parle plutôt de « DES-HUILEUR » ou « PIEGE A HUILE ».
Il y a plusieurs façon de procéder.
Ce ne sont pas les idées qui manquent pour récupérer de l’eau. Quant à l’avoir propre, c’est peut être plus délicat.
On peut adopter le séparateur à double compartiment avec prise d’eau dans la partie basse, sous un baffle qui à mon avis doit éclabousser pas mal dans ce volume restreint et malgré tout, se contaminer avec de l’huile.
Un autre exemple ci-dessous : on récupère l’huile sur les parois par effet centrifuge, sans aucune restriction sur la sortie vapeur.
La vapeur sort tangentiellement dans un simple récipient ouvert. L’huile se dépose sur la paroi et la vapeur s’échappe sans contrainte.
Pratiquement pas d’eau dans le fond du bac. La vapeur n’a pas le temps de condenser.
En fin de journée, on vide le peu d’huile et d’eau qu’il y a au fond . L'accès est facile pour la vidange.
Pas de remplissage de bâche pour alimenter la chaudière dans ce cas précis ,
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Autre condenseur très simple et qui sépare bien l’huile de la vapeur : Clevedon. Par contre là aussi, je suis surpris par le diamètre de sortie principale. Mais la détente est déjà faite dans le récipient
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Il y a encore un appareil au nom bizarre qui vient de chez nos amis anglo-saxons et qui est le:
OZSTEAMDEMON CHUFF POT
Ça vous en bouche un coin, n’est-il pas??? Mème pas peur ! Ça fait pas mal, mais qu’est-ce?
Et bien je vais vous le dire Moi, Mr Pujadas! (ça ne te rappelle rien?)
En gros, c’est un condenseur qui permet à la vapeur en s'échappant par la grosse cheminée de faire un bruit qui rappelle celui des machines à vapeur. Pour en avoir vu quelques uns, j’avoue qu’il faut une certaine dose d’imagination et que le moins que l’on puisse dire, c’est que si sur le plan esthétique et performance , c’est convaincant. Sur le plan musical, c’est moins évident.
Mais un Vaporiste qui aurait l’oreille musicale, c’est comme un violoniste qui se servirait de son instrument comme d’un urinoir!
(Ça s’est vu, mais c’est rarissime)
Par contre, aucune restriction sur l'échappement … libre comme celui du branleur qui vient de trafiquer son pot d'échappement , et qui veut t’épater en faisant des aller-retours devant ton portail pendant ta sieste !
Allez, on regarde.
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Et un extra pour le bruit.
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En conclusion, je dirais que si on cherche tout simplement à éviter de polluer l'environnement avec de l’huile, alors autant faire simple et se contenter d’un simple « DESHUILEUR » » qui limite au maximum la contre pression en sortie de machine.
Un déshuileur bien fait ne condense pas outre mesure et convient parfaitement à notre activité.
Pour ceux qui veulent récupérer l’eau de condensation afin de la ré-injecter dans la chaudière, je leur suggère de profiter de l'expérience des membres du Forum, qui sauront leur éviter quelques erreurs et leur montrer ce qu’est un vrai « CONDENSEUR ».
Une chose bonne à savoir avant de refermer ce chapitre :
Le fait d'adjoindre un condenseur à la sortie de la machine permet de gagner pratiquement 1 bar de pression à condition de disposer d'une pompe à vide. Ce dispositif abaisse la température de la vapeur d'eau à environ 46 °C.
Sur nos petites installations il est illusoire de descendre en dessous de la pression atmosphérique et seule une petite partie de la vapeur qui s'échappe sera reconvertie en eau liquide (ce qui s'appelle également un pléonasme !).
Quelques chiffres intéressants :
- A pression atmosphérique le volume massique de la vapeur d'eau est de 1,694 m3/kg soit 1,694 litre/g à 100°C.
- A 2 bars de pression le volume massique est de 0,6057 l/g ce qui signifie que le volume qui s'échappe à l'atmosphère augmente de 2.8 fois le volume initial.
- A 3 bars le volume massique est de 0,4624 l/g soit une augmentation de volume multipliée par 3,6 fois lorsque l'on échappe à l'atmosphère.
On en déduit que la section d'un tuyau d'échappement doit être 2.8 fois plus important que le tuyau d'arrivée à la machine si l'on marche à 2 bars et 3,6 fois plus important si l'on marche à 3 bars.
Exemple : on alimente la machine avec un tuyau de 2 mm de diamètre intérieur, soit une section de 3,14 mm2 à 2 bars de pression. La section du tuyau de sortie (à pression atmosphérique) doit être de 3,14 x 2,8 = 8,8 mm2, ce qui correspond à un tuyau de diamètre intérieur de 3,2 mm.
Autre exemple avec le même tuyau d'alimentation de 2 mm de diamètre intérieur mais avec 3 bars de pression : 3,14 x 3,6 = 11,3 mm2, ce qui correspond à un tuyau d'évacuation de diamètre 3,8 mm de diamètre intérieur.
N’en jetez plus, la cour est pleine.
Mais de quoi parle-t’on ???
Beaucoup d’entre nous installent un CONDENSEUR afin d’éviter que des traces d’huile ne viennent polluer l'environnement et l’eau du lac.
Attitude méritoire et digne d’éloges tant l’intention est bonne et la démarche louable pour les générations futures!
Mais peut être devrions nous savoir de quoi nous parlons, et ce que nous cherchons réellement à atteindre dans notre démarche.
Veut-on laisser la vapeur se décanter et récupérer l’eau de condensation pour réalimenter la chaudière ?
Veut-on seulement éviter de polluer avec de l’huile dans l'environnement ?
Veut-on séparer l’huile de l’eau et combiner les deux opérations ci-dessus ?
Ce qui est communément appelé « CONDENSEUR » (comme ci-dessous) est un accessoire bâtard qui condense mal et piège plus ou moins bien l’huile !
Bref, il y a matière à réflexion et surtout encore un fois un problème de vocabulaire.
Si c’est pour juste préserver l'environnement, alors le type de condenseur horizontal et classique, ci-dessous, présente l’inconvénient de rapidement freiner l’échappement de la vapeur, de bien lui permettre de se condenser et de se remplir d’eau .
Effet de machine à laver garanti !
Bien sur , en théorie, l’huile de lubrification se sépare et reste en surface , mais plus probablement, le condenseur se remplit tellement vite qu’il gène l'échappement et entraine l’huile vers l’extérieur, en fin de compte.
De plus, les deux sorties des machines se précipitent verticalement dans l’espace clos, avec une sortie principale de mème dimension que chaque machine.
Pas impressionnant d'efficacité dans les faits.
Ce qu'il faut savoir malgré tout. Lorsque la vapeur sort de la machine , elle se détend. Donc la pression baisse, mais la température est la mème lorsqu'elle rentre dans le "[i]condenseur[i]. Il y a donc surchauffe et il ne peut y avoir de condensation. Le peu d'huile se déposant sur les parois , la vapeur s'échappe sans problème.
L'eau qu'on y trouve au démarrage n'est pas due à une super condensation, mais plutôt au "primage" dans la chaudière. En effet, la plupart des Vaporistes, croyant augmenter leur autonomie remplissent trop leur chaudière et la dépression à l'ouverture de la ligne , plus l'agitation intérieure font que l'excès d'eau s'échappe immédiatement et éclabousse en sortie.
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Un exemple de condenseur par sillage qui est très performant mais qui présente tout de mème un inconvénient si mal réalisé : la condensation crée rapidement une contre pression importante sur la sortie de la machine . Il faut donc adapter la longueur au débit de vapeur et ne pas laisser se créer un bouchon d’eau dans la ligne.
Une machine de faible cylindrée (5cc ou compound) aura beaucoup plus de difficulté à éjecter le bouchon d’eau, qu’une machine plus grosse de 12/15 cc par exemple.
De plus : pas d’huile dans ce cas-→ condenseur pour réutilisation de l’eau uniquement.
Encore que l'utilisateur de ce type de décanteur admet qu’il y a toujours de l’huile à passer, notamment celle de stockage lors de la première mise en marche.
L’eau de condensation est réinjectée dans la chaudière avec de faibles traces d’huile malgré tout. Ce qui ne nuit en rien, la maintenance devra se faire de toutes façons.
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Un autre condenseur/échangeur refroidi par un courant d’eau permanent : très performant.
La vapeur passe au travers de tubes horizontaux dans un réservoir horizontal où circule de l’eau pompée en extérieur..
Le refroidissement est assuré par une pompe à haut débit qui circule de l’eau fraiche en permanence.
Mais là aussi, quid de l’huile?
L'intérêt de ce type de condenseur est qu'en se refroidissant, la vapeur crée un (pseudo) vide qui améliore et aide dans l'utilisation d'un "coumpound" ou triple expansion.
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Sauf à admettre pomper un peu d’huile dans la bâche et donc dans la chaudière, ion peut envisager un autre moyen de la piéger .
Et là, on parle plutôt de « DES-HUILEUR » ou « PIEGE A HUILE ».
Il y a plusieurs façon de procéder.
Ce ne sont pas les idées qui manquent pour récupérer de l’eau. Quant à l’avoir propre, c’est peut être plus délicat.
On peut adopter le séparateur à double compartiment avec prise d’eau dans la partie basse, sous un baffle qui à mon avis doit éclabousser pas mal dans ce volume restreint et malgré tout, se contaminer avec de l’huile.
Un autre exemple ci-dessous : on récupère l’huile sur les parois par effet centrifuge, sans aucune restriction sur la sortie vapeur.
La vapeur sort tangentiellement dans un simple récipient ouvert. L’huile se dépose sur la paroi et la vapeur s’échappe sans contrainte.
Pratiquement pas d’eau dans le fond du bac. La vapeur n’a pas le temps de condenser.
En fin de journée, on vide le peu d’huile et d’eau qu’il y a au fond . L'accès est facile pour la vidange.
Pas de remplissage de bâche pour alimenter la chaudière dans ce cas précis ,
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Autre condenseur très simple et qui sépare bien l’huile de la vapeur : Clevedon. Par contre là aussi, je suis surpris par le diamètre de sortie principale. Mais la détente est déjà faite dans le récipient
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Il y a encore un appareil au nom bizarre qui vient de chez nos amis anglo-saxons et qui est le:
OZSTEAMDEMON CHUFF POT
Ça vous en bouche un coin, n’est-il pas??? Mème pas peur ! Ça fait pas mal, mais qu’est-ce?
Et bien je vais vous le dire Moi, Mr Pujadas! (ça ne te rappelle rien?)
En gros, c’est un condenseur qui permet à la vapeur en s'échappant par la grosse cheminée de faire un bruit qui rappelle celui des machines à vapeur. Pour en avoir vu quelques uns, j’avoue qu’il faut une certaine dose d’imagination et que le moins que l’on puisse dire, c’est que si sur le plan esthétique et performance , c’est convaincant. Sur le plan musical, c’est moins évident.
Mais un Vaporiste qui aurait l’oreille musicale, c’est comme un violoniste qui se servirait de son instrument comme d’un urinoir!
(Ça s’est vu, mais c’est rarissime)
Par contre, aucune restriction sur l'échappement … libre comme celui du branleur qui vient de trafiquer son pot d'échappement , et qui veut t’épater en faisant des aller-retours devant ton portail pendant ta sieste !
Allez, on regarde.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et un extra pour le bruit.
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En conclusion, je dirais que si on cherche tout simplement à éviter de polluer l'environnement avec de l’huile, alors autant faire simple et se contenter d’un simple « DESHUILEUR » » qui limite au maximum la contre pression en sortie de machine.
Un déshuileur bien fait ne condense pas outre mesure et convient parfaitement à notre activité.
Pour ceux qui veulent récupérer l’eau de condensation afin de la ré-injecter dans la chaudière, je leur suggère de profiter de l'expérience des membres du Forum, qui sauront leur éviter quelques erreurs et leur montrer ce qu’est un vrai « CONDENSEUR ».
Une chose bonne à savoir avant de refermer ce chapitre :
Le fait d'adjoindre un condenseur à la sortie de la machine permet de gagner pratiquement 1 bar de pression à condition de disposer d'une pompe à vide. Ce dispositif abaisse la température de la vapeur d'eau à environ 46 °C.
Sur nos petites installations il est illusoire de descendre en dessous de la pression atmosphérique et seule une petite partie de la vapeur qui s'échappe sera reconvertie en eau liquide (ce qui s'appelle également un pléonasme !).
Quelques chiffres intéressants :
- A pression atmosphérique le volume massique de la vapeur d'eau est de 1,694 m3/kg soit 1,694 litre/g à 100°C.
- A 2 bars de pression le volume massique est de 0,6057 l/g ce qui signifie que le volume qui s'échappe à l'atmosphère augmente de 2.8 fois le volume initial.
- A 3 bars le volume massique est de 0,4624 l/g soit une augmentation de volume multipliée par 3,6 fois lorsque l'on échappe à l'atmosphère.
On en déduit que la section d'un tuyau d'échappement doit être 2.8 fois plus important que le tuyau d'arrivée à la machine si l'on marche à 2 bars et 3,6 fois plus important si l'on marche à 3 bars.
Exemple : on alimente la machine avec un tuyau de 2 mm de diamètre intérieur, soit une section de 3,14 mm2 à 2 bars de pression. La section du tuyau de sortie (à pression atmosphérique) doit être de 3,14 x 2,8 = 8,8 mm2, ce qui correspond à un tuyau de diamètre intérieur de 3,2 mm.
Autre exemple avec le même tuyau d'alimentation de 2 mm de diamètre intérieur mais avec 3 bars de pression : 3,14 x 3,6 = 11,3 mm2, ce qui correspond à un tuyau d'évacuation de diamètre 3,8 mm de diamètre intérieur.
- BOBINO
- Messages : 49
Date d'inscription : 02/07/2018
Age : 95
Localisation : Pléneuf Val André
Re: Condenseur? Déshuileur? voyons voir!
Dim 29 Juil - 16:42
Lorsque l'on désire récupérer l'eau pour la réintroduire dans la chaudière il faut un condenseur qui nécessite un refroidissement , en général par l'eau du bassin , et l'huile qui s'y déposera devra bien entendu être séparée de l'eau .
Par contre pour ne piéger que l'huile un déshuileur suffit . Non refroidi cet objet va au début condenser quelques gouttes d'eau mais bien vite , par l'effet de surchauffe due à la détente de la vapeur , seule l'huile y est piégée .
Si le déshuileur se remplit d'eau , comme je lis par ailleurs , c'est tout simplement qu'il y a un primage supérieur à l'effet de surchauffe ci dessus , et dans ce cas le déshuileur est indispensable car il évite de polluer le bassin par des " postillons " huileux . La puissance du brûleur dépasse la capacité de la chaudière .
Par contre pour ne piéger que l'huile un déshuileur suffit . Non refroidi cet objet va au début condenser quelques gouttes d'eau mais bien vite , par l'effet de surchauffe due à la détente de la vapeur , seule l'huile y est piégée .
Si le déshuileur se remplit d'eau , comme je lis par ailleurs , c'est tout simplement qu'il y a un primage supérieur à l'effet de surchauffe ci dessus , et dans ce cas le déshuileur est indispensable car il évite de polluer le bassin par des " postillons " huileux . La puissance du brûleur dépasse la capacité de la chaudière .
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