Atelier XIXème

Sacrément réaliste !!!
A la commutation de l'inter on attends presque la sonnerie de l'embauche, et à l'extinction, le coup de la débauche....
Excellent l'ambiance qui ressort de la vidéo !!!!

Bravo Rookie pour ce petit voyage dans le temps.

Hello !
C'est en voyant ta main dans l'usine que l'on se mieux compte de l'échelle de l'usine !
Belle pièce en vérité qu'il va pas tenir sur la cheminée !
L'ambiance lumineuse ne doit pas tenir de la boite de nuit mais être plutôt jaunasse et pas trop forte ! Rappelles-toi les ampoules qui cramaient avec les sautes de tension !
Manque en core la musette avec la boutanche de KIRAVI qui sort un peu ! LOL!

Salut,

Depuis quelques jours, temps de chiens, pluie et vent… Donc, opération « courroies », à l’abri, bien au sec…

Plutôt que d’essayer de bricoler des courroies avec des bandes de tissu adhésives ou autres trucs exotiques, j’ai choisi une solution plutôt « pro » ! Ce sont des multi-plis avec une âme en caoutchouc et des couches synthétiques tissées. Excellente résistance et haut coefficient de frottement.
J’ai trouvé un spécialiste/revendeur en Angleterre qui les vend en petites tailles et faible épaisseur (environ 1mm):

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Le patron (Tony) est très disponible, très sympa et dispense de bons conseils.
Les modèles choisis sont des « Betalon Multiply » en 8mm (départ de la boîte) et 12mm (entrée sur boîte).

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On peut les assembler soi-même à la longueur voulue avec un petit kit « DIY » ou les commander déjà assemblées.
J’ai choisi le kit « DIY » puisque je ne connais pas encore les longueurs de toutes les courroies. Je les ferai « à la demande » . Le kit est tout simple : une feuille d’instructions et un petit pot de colle spéciale pour la vulcanisation (C’est en fait du « Fixol »).
Et aucun soucis côté douanes, etc… Reçues en 4 à 5 jours.

• Première opération : Mesurer la longueur de la courroie finie. Simple à faire avec une bande de papier passée bien tendue sur les poulies à relier.

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• Puis il faut préparer les extrémités avec un recouvrement raisonnable et une taille en biseau dans l’épaisseur de la courroie. Sur les conseils du spécialiste, j’ai pris un recouvrement de 15mm.
La taille en biseau est un peu ch… à faire ! Combinaison de papier de verre et tambour sur Dremel. On voit apparaitre les différentes couches de la courroie.

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• Une fois les zones de jonction soigneusement imbibées de colle, il ne reste que l’assemblage à faire… Un petit montage avec un bout de cornière permet de s’assurer que les bords sont bien alignés.

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• Et on procède à la vulcanisation. Se fait d’après la doc à 120°C pendant 40mn.
- Sur la première J’ai mis le montage carrément au four. Ça marche nickel, mais gros bémol !!! La courroie complète mise en température a méchamment raccourci… Encore un truc ou le mieux est l’ennemi du bien… Bon, ça se rattrape en la mettant violemment en tension pendant 1 ou 2 heures.
- Pour la seconde, j’ai suivi les conseils du vendeur et utilisé un bête sèche-cheveux, en évitant au mieux de chauffer autre chose que la jonction. Ça marche aussi. Mais malgré tout encore un certain raccourcissement (nettement moindre) rattrapé là encore par tension.

Un truc à se méfier ce phénomène… Sans doute négligeable sur longues et larges courroies mais embêtant à notre échelle.

Voilà donc une courroie assemblée :

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La production de watts n’est plus bien loin….

Hello !
Interessnt à savoir !
Ca doit effectivement être coton de couper dans l'épaisseur !

Salut,

Courroies réalisées, je me suis penché sur le comportement et le réglage de ces fameux embrayages magnétiques… Et bien sûr comme d’habitude il y avait loin entre la théorie et la pratique…
Les essais par commodité sont faits à l’air comprimé, 3b à la chaudière.

• Tout d’abord, deux bonnes nouvelles :
- Le « bombé » des poulies est suffisant et remplit sa fonction : Les courroies restent centrées et n’ont jamais « sautés » durant tous les essais.
- Les courroies ont bien un excellent coefficient de frottement et ne nécessitent pratiquement aucune tension. Ça limitera les frottements et usure aux paliers !

• Première constatation :
Les forces et couples générés par mes ensembles de 6 aimants de diamètre 8mm par plateau sont beaucoup trop importants pour ce petit ensemble ! Le comportement lors des embrayages/débrayages est très brutal et les effets parasites (couples, forces parasites dues au léger mis alignement possible des plateaux/aimants/axes/paliers) engendrés sont trop élevés, provoquant des frottements excessifs et de sérieux ralentissement du moteur !
Probablement que des aimants deux fois moins puissants (Ø4mm) auraient été largement suffisant.

• Première modification :
Pour diminuer les forces, je supprime sur l’un des plateaux (« mené » ou « menant », ça n’a pas d’importance) un aimant sur deux. Donc 1 plateau avec 3 aimants tous de même polarité. L’autre ayant toujours 6 aimants (polarités alternées), l’angle entre deux positions radiales de synchronisation (120°) reste le même. Cette configuration avec 3 aimants permet de garder un bon équilibre axial des efforts.
Nouvel essai. Belle amélioration, comportement nettement plus doux et les forces de couplage sont encore largement suffisantes : On bloque le moteur avant le décrochage de l’embrayage.

• Deuxième constatation :
J’avais suivi les rares schémas trouvés sur le NET et prévu un montage ou les pôles des aimants d’un même plateau étaient alternés, un « N » suivi d’un « S », etc… Ce montage permettrait en théorie d’obtenir les meilleures forces de couplage avec des champs magnétiques joliment bouclés et des effets de bord contribuant à la synchronisation. Sûrement le bon montage pour un couplage permanent permettant de transmettre un couple aussi élevé que possible à travers une cloison étanche…
Mais sur mon prototype cela résulte malheureusement en un comportement pas très catholique… Lors de l’approche des plateaux et avant synchronisation, ils sont soumis alternativement à une force d’attraction puis une force de répulsion, entraînant des mouvements violents avant/arrière de l’ensemble de commande. On matraque gentiment les coulisseaux de commande et les butés des paliers ! Et il faut forcer avec le levier pour stopper ces oscillations et obtenir la synchronisation.

• Deuxième modification :
Pour supprimer cet effet, tous les aimants d’un même plateau sont montés avec la même polarité. L’autre plateau sera lui équipé de la polarité opposée. Du coup, plus d’alternance attraction/répulsion, mais toujours attraction. Voilà donc le schéma final :

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Ça marche nickel ! La synchronisation est facile à faire… On a même le choix entre une approche douce en contrôlant le levier ou, plus simple, en lâchant tout !
- Premier bonus : L’angle entre deux positions de synchronisation est réduit à 60°. Et en fait on n’est jamais à plus de 30° d’une position de synchronisation.
- Deuxième bonus : J’ai constaté que la synchro se fait de toute manière nettement avant que les plateaux ne se touchent. J’ai donc réglé le tout pour avoir contact en bout de course d’embrayage entre les deux plateaux. Il n’y a pas de glissement, pas d’usure. Mais de cette façon lorsque les deux sorties sont embrayées, il n‘y a plus aucune force axiale résiduelle, le tout est « flottant ». Moins de pertes par frottement sur les butées de paliers…

Voilà, un petit film résumant tout ça :

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On note sur le film que la poulie non équipée et donc sans aucun couple résistant tourne très doucement même débrayée. Le couple parasite transmis est très faible. Pour supprimer cet effet il faudrait augmenter un peu la distance entre plateaux en position débrayée. mais c'est négligeable...

Et au final, j’ai enfin une tension en sortie de la génératrice…

Reste une courroie à faire…

Belle adaptation d 'une technologie du 21 siècle dans une usine du 19 siècle

Bien vu le réglage des courroies !

Bonsoir a tous
Beau travail ,c'est super réaliste , j'adore ,bravo Marcel . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Hello,
Bravo pour le succès de cette réalisation ! J'étais un peu septique au départ mais visiblement ça marche et même plutôt bien. Est-ce que les deux disques sont en contact l'un avec l'autre, une fois embrayés et qu'est-ce que tu utilises comme paliers de butée ?

Bonjour à tous,

Pour être sincère, je n'avais rien compris sur le concept des aimants alternés ! Mais on ne peut pas tout savoir...
Je me serais contenté bêtement de les poser dans le sens "attraction" sans plus de recherches. Mais c'est méconnaitre Rookie qui aime aller au bout des choses....
Bravo pour cette nouvelle avancée dans ce projet qui s'étoffe de jour en jour ....

JPA a écrit:
Est-ce que les deux disques sont en contact l'un avec l'autre, une fois embrayés et qu'est-ce que tu utilises comme paliers de butée ?

Oui les deux disques sont au contact une fois embrayés. Lors des essais je me suis aperçu que dès que la distance était autour de 1 mm il y avait synchronisation et que le couple d' accrochage était nettement au-dessus de celui max du moteur. Donc plus de mouvement d' un disque par rapport à l' autre. Il n' y avait donc aucune raison pour ne pas les accoler. Force max. De plus si je gardais un espace, la force d' attirance était encaissée par les paliers alors que lorsque les plateaux se touchent ils appuient l' un sur l' autre et ne transmettent rien aux paliers.
Les butées aux paliers sont juste des épaulements laiton.

F-BZH a écrit:
Pour être sincère, je n'avais rien compris sur le concept des aimants alternés ! Mais on ne peut pas tout savoir...

Bon cette histoire d' alternance des pôles est un peu tordue. Il faut essayer de visualiser en 3D les lignes des champs magnétiques créés par les différents aimants. L' alternance permet un bouclage des champs entre les différents couples d' aimants. On obtient un espèce de "laçage" magnétique! Ce qui donne le couple d' accrochage max. Bouclage que l' on a pas en les mettant tous en "attraction" simple, chaque couple jouant individuellement. C' est ce que l' on trouve dans la littérature sur les accouplements magnétiques "fixes" et j' ai seulement (bêtement...) suivi le schéma recommandé. Au départ, mon souci était d' être sûr que je pourrais transmettre suffisamment de couple... Craintes non justifiées comme l'ont montré les essais. Je n' avais pas noté les effets négatifs de cette disposition dans une application type "embrayage" lors des premiers essais car mes plateaux étaient tenus axialement d' un côté dans le mandrin et de l' autre dans la poupée mobile et ne pouvait donc pas montrer ces oscillations dues aux séquences de répulsion/attraction...

Salut,

Dernière étape de la mise en place des courroies.

C’est la plus longue, celle qui monte de la boîte de transfert vers la poulie d’attaque des arbres placés dans la charpente.

Un peu plus difficile à faire :
- Je n’ai pas de réglage possible de la tension
- Je me suis aperçu qu’en dépit des efforts lors de la construction, l’axe dans la charpente n’est pas rigoureusement parallèle à l’axe de la boîte de transfert.

Bon en jouant avec les 1,5mm de décalage possible des paliers sur les bras de soutien (mais ça joue dans les 3 dimensions puisqu’ils sont montés sur les bras inclinés..) et la longueur de la courroie on finit par avoir un truc qui fonctionne… A la deuxième tentative…

Voilà les courroies en place :

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Une petite erreur dans l’agencement de cet atelier : La courroie montante est un peu trop proche de l’entrée… Faudra pas se faire scalper!!!...

Ayant le montage complet, j’ai aussi vérifié la stabilité du voltage de sortie versus les changements de régime du moteur.

Un petit film qui montre les embrayages à la volée au choix de la génératrice ou de la sortie vers les futures machines-outils et la stabilité du voltage :

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Pour embrayer c'est facile, il suffit d’ôter la goupille de blocage. Le débrayage avec la remise en place de cette goupille est un peu moins commode: L' accès est un peu encombré lorsque la structure avec les lampadaires est en place… A voir si on peut améliorer.

Mais, finalement, j’obtiens bien les fonctionnalités que je recherchais.

Ça progresse… Ma « liste de trucs » à faire se raccourcit :
- Teinter les courroies. Un marron serait mieux que ce vert…
- Faire le crépi sur la partie haute des murs.
- Refaire tuyauterie petit-cheval /injection eau dans chaudière et revoir le montage du petit-cheval.

La courroie montante est un peu trop proche de l’entrée… Faudra pas se faire scalper!!!...

C'est pour ça qu'ils avaient un béret !

Salut,

Après une pause bretonne et une réunion avec Yves chez Philippe (Un très bon déjeuner à la clé qui m’a permis de goûter les célèbres homards locaux péchés par le maître des lieux ! Et merci à Madame pour une réception fort sympathique…), retour aux affaires.

• Le papier pour compléter la partie haute des murs a été concocté par mon artiste de sœur : Un bristol avec un savant mélange de peinture accrylique, de liant, de pigments, etc… Protégé par une couche de vernis mat. Découpe et pose sans soucis :

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• Voilà ce que cela donne in-situ :

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• Quelques détails :
- Vue générale de dessus :

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- Détails du bureau :

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- Détails du coin établi :

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- L’ ensemble de la machine et des embrayages :

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- Le petit-cheval avec une nouvelle tuyauterie d’injection d’eau, un montage peaufiné et l’élimination des fuites d’eau HP:

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• Et pour finir, un test de l’éclairage alimenté par la génératrice :

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Il ne manque que la teinture des courroies. Pas facile de trouver un colorant qui prend sur du synthétique. Le spécialiste anglais m’a donné une référence. A tester...

Voilà donc la fin de la première partie de ce projet d’ « Atelier du XIXème siècle ». L’ensemble vapeur le plus complet que j’ai réalisé à ce jour… Il m’a permis de jouer avec petit-cheval, régulateur à boules, embrayages, courroies plates, etc… Autant de trucs que je n’avais pas pratiqué avant. Avec en plus, un côté « maquette » assez sympa à faire. Quelques éléments de déco notamment dans le bureau pourront être ajoutés. L’ imagination est la limite…

Le seul échec reste l’ « aéroréfrigérant » qui, notoirement sous dimensionné, ne fonctionne pas. A revisiter après une sérieuse réflexion.

On va pouvoir tranquillement regarder ce que l’on peut faire du côté des machines-outils, tour, fraiseuse, etc… De quoi s’occuper cet hiver….

On dirait du vrai de vrai !

Salut,

Dernière touche à cette partie du projet: La teinture des courroies...

Après avoir essayer différentes teintures qui ne prenaient pas du tout, j' ai finalement trouvé en France (En Bretagne même... ) l' importateur du produit recommandé par le spécialiste anglais des courroies:

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Après deux couches de teinture et une couche de vernis mat pour fixer le tout, voilà ce que ça donne... Mieux que le vert précédent je pense...

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Voilà qui termine cette partie du projet. Cet hiver, je vais m'intéresser à la partie "machines-outils"...

Bonjour à tous, bonjour Rookie,

Les courroies sont très réalistes ! C'est vrai que le vert l'était moins....
L'ensemble, machine, atelier, éclairage, etc... est très chouette et très cohérent, on s'y croirait....
Bravo pour cette superbe réalisation !

Plus vrai que le vrai !

Salut,

J’ai regardé de près les offres de machines-outils miniatures, pour définir la suite de la réalisation de cet « Atelier XIXème » …
- Le cœur du projet était la partie « Vapeur » avec toute sa panoplie d’accessoires et est terminé.
- Je veux le compléter avec quelques exemples de machines entrainées par le système de poulies/courroies.

On trouve des répliques de machines-outils « vintage » :
- « RC-Machines » offre des tours soit sous forme de kits à usiner soit prêts à l’emploi. Compter 1000 à 1500€ pour ces derniers et 150 à 250€ pour les kits.
- Wilesco offre quelques trucs, mais pas à la bonne échelle et un aspect plutôt jouet pas en accord avec le projet.
- PM-Research offre une gamme très complète (et de très bonne facture semble-t-il) de kits (tour, étau-limeur, fraiseuse, perceuse…) à usiner pour des prix allant de 150 à200$, soit probablement 200 à 300€ livrés en France.
- Fouiner le « Bon coin » ou autre. Très aléatoire…

Les kits à usiner de « RC-Machines » ou « PM-Research » permettent de présenter des trucs totalement fonctionnels (même le mandrin 3 mors est fonctionnel…), au prix de longues heures d’usinage sur du très petit… Du boulot d’horlogerie avec des mini outils de tour ou fraiseuse qui vont bien… Mais là ce n’est pas moi qui aurais le plaisir de le faire…  Et ces petits chefs-d’œuvre vont bien au-delà de ce que je cherche à présenter.

J’ai donc décidé de regarder ce que je pourrais réaliser d’un peu plus simple (mais « fait maison ») en combinant impression 3D et un minimum de pièces laiton ou acier en mouvement.

Et pour « me faire la main », j’ai attaqué avec le plus facile, une station de meulage au 1/12ème. Je me suis sans vergogne largement inspiré de celle commercialisée par PM-Research.
Les dimensions : H=108mm, L= 50mm, P= 40mm. L’impression sera faite comme d’habitude en PA12, technique SLS. Bien qu’en principe résistant aux huiles, j’ai préféré éviter les paliers lisses nécessitant un graissage régulier et passer par de petits roulements.
La courroie comme vu dans les étapes précédentes ne nécessite que très peu de tension et les efforts sur le bâti seront faibles.

• Voilà donc ce que donnerait ma « fonderie » :

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En principe pas d’usinage de reprise, hormis un coup de foret dans les petits trous et sans doute un peu de grattage dans les logements des roulements.

• Les parties métalliques comprennent un axe, une poulie, les bagues de serrage des meules, les platines de travail. Rien de bien compliqué et rapide à faire. Les disques sont réels (composants Proxxon)  :


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• Et voilà donc que donne l’ensemble :

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• Envoi du fichier .stl à Sculptéo pour faisabilité, test de solidité et devis: Cout de l’impression livrée à domicile : 30€. 5€ de roulements et quelques chutes de laiton. Aller un cout total de moins de 50€... Rentable pour un look très acceptable je pense…

Bon ce sera sûrement moins simple pour un tour ou un étau limeur, mais je crois que cette technique est à essayer. Je vais passer les commandes !

Ou comment un petit projet devient un chef d'oeuvre !
Et c'est pas cher ! BRAVO !

Salut,

Mes "fonderies" sont arrivées! Rapide... Mieux que ma commande de roulements qui fait un Tour de France depuis Lundi... Sacré Colissimo...

Ça rend bien et me paraît assez rigide même sans les tirants prévus:

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Y plus qu'à...

On ne peut pas faire plus réaliste, bravo ! As-tu prévu des enveloppes de protection autour des meules pour la sécurité ? Mais ce n'est pas obligatoire, à l'époque la sécurité était un mot abstrait.

Déjà !
Ca va trop vite , on n'arrive plus à suivre!
Comment est la camelote au toucher ? Friable, rayable , souple, dure, très dure ???
Toujours est-il que c'est un bon compromis par rapport à une fonderie quelconque.
On suit ...

Juste pour rêver!!!... Une autre catégorie...

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KBIO a écrit:
Comment est la camelote au toucher ? Friable, rayable , souple, dure, très dure ???

- Au toucher, brut c' est légèrement granuleux. Après polissage mécanique réalisé par Sculptéo, c' est pratiquement lisse, nickel pour peindre..
- Friable: Non.
- Dur: oui. On ne peut pas le marquer avec juste un coup de tournevis.
- Flexible: Ca dépend de l' épaisseur . Moins de 1mm et c' est très flexible, non cassant. Entre 1 et 2mm légèrement flexible. Au delà de 2mm, totalement rigide.
En fait, l' équivalent d' un plastique moulé. Mais beaucoup moins cher puisque pas de moule à faire et une grande liberté dans le design.