Roues à aubes

Finalement le vrai problème est la vitesse de rotation des roues
On retrouve l'éternelle difficulté de nos petites machines modèles réduits

Salut !
Bien vu ! Rajouter un écran latéral ne pose aucun problème.
Ca progresse.
Bonne journée !

JPA a écrit:Hello,
L'étude sur la puissance absorbée est très intéressante et permet de voir où on peut grapiller quelques Watts supplémentaires. Je me pose un peu des questions sur l'utilité d'avoir un si grand volume ouvert sur le côté des roues à aubes.

Belle analyse!

Il n'y a pas d'utilité à ce volume sur le côté... Il est simplement le résultat des choix faits pour le montage des roues (un seul bloc) que l'on met par le dessus et le besoin d'avoir une solution simple et commode pour avoir des tambours facilement encastrables et démontables.

Bon, je vais finir les essais avec la configuration actuelle pour ne pas polluer mesures et comparaisons. mais comme le dit Yves, il serait très simple de monter une baffle pour réduire ce volume au moins en périphérie et guider l'eau vers la sortie... Les joies de mettre au point un prototype...

Salut,

Hier était le grand jour de la première navigation en eau libre !!!
Belle météo et « camerawoman » dispo. Alors au boulot!
Le but était de compléter les mesures de performance réalisées en « baignoire », la phase 4 de mon petit programme d’essais.

• Puissance requise en navigation :
Toujours le même principe de mesure avec l’enregistrement du voltage, de l’ampérage & des RPM et correction pour les pertes moteur & contrôleur. Voici le résultat :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

En comparant avec la courbe établie durant le test « baignoire », bateau fixe, on note une diminution de la puissance consommée de 10 à 20%. Conforme à ce que l’on attendait, la différence de vitesse entre pales et eau étant moindre, l’effort est diminué d’autant.

En tenant compte du ratio de 4 dans la transmission, la machine à vapeur devra donc délivrer à l’arbre de 2,5W à 400trs/mn à 10W à 1000trs/mn.

En visuel :
- A 100trs/mn, la vitesse correspond à une « allure de sénateur », pas rapide mais déjà acceptable pour ce genre de bateau de lacs & rivières…
- Entre 200 et 250trs/mn, la vitesse correspond en gros à celle d’un marcheur tranquille, probablement autour de 3 km/h. Plus que suffisant.
- On note qu’au-delà de 250trs/mn, on brasse beaucoup d’eau, mais la vitesse ne semble plus augmenter… Elle semble même diminuer.

• Essai de traction :
Pour élucider la limitation autour de 250trs/mn, j’ai réalisé un essai de traction avec un dynamomètre (peson). Voilà le résultat :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Et effectivement, la courbe s’aplatie déjà entre 200 et 250trs/mn et décroît légèrement au-delà. Probablement une combinaison de l’effet de la quantité d’eau entraînée à des vitesses élevées et de dépression sur le dos de la pale…

• Manœuvrabilité :
- En navigation, c ‘est une des bonnes surprises, le bateau vire plutôt bien ! Beaucoup mieux que ce que la lecture de divers forums me faisait craindre. Bon, on ne fait pas demi-tour sur place mais il n’y a aucun problème pour naviguer, même à la vitesse réduite de 100trs/mn. Et bien sûr c’est encore mieux à vitesse plus élevée. Précision : Ces tests sont faits sans l’aide du propulseur d’étrave. Au vu de ces tests, il n’y en a aucun besoin en navigation. Et on se passe sans hésitations des deux roues indépendantes…
Sans doute le résultat de plusieurs choses : Un poids très raisonnable de 8,5kgs donc inertie acceptable ; des roues montées derrière le centre de carène (merci JPA) ; un gouvernail très largement dimensionné.
- Au port, la combinaison d’une marche arrière efficace et du propulseur d’étrave permet toutes les manœuvres voulues avec une bonne précision.

• Le film :
Comme je connais pas mal de « St Thomas », je vous livre un petit film présentant l’ensemble de ces essais :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

• Problèmes ?
Le seul petit problème a été un défaut d’étanchéité au passage de l’arbre à bâbord : Une cuillère à soupe d’eau en fond de coque… A tribord, deux gouttes… A revoir et renforcer ou modifier le manchon en feutre imbibé d’huile…

• Conclusion :
Tout baigne et il n’y a aucune raison de ne pas poursuivre le projet…
Reste à finaliser la machine et la chaudière. Les vitesses et puissances requises sont maintenant mieux définies et vont aider à affiner les choses.

Sans oublier l’agencement général de la chaloupe ! De quoi m’occuper encore un bon moment. Mais cet essai m’encourage grandement à persévérer.

Note :
Je crois que je l’avais déjà mentionné, mais toutes ces mesures ne sont pas forcément applicables et transposables à tous les modèles de roues et de bateaux. Beaucoup trop de facteurs entre en jeux, notamment le type de transmission, la forme et poids de la coque, la position des roues, la taille du gouvernail, etc.... Donc à utiliser avec réserves …

Bonsoir !
Merci pour cette étude passionate et les mesures qui l'accompagnent.
On a au moins quelques chiffres qui nous aident à mieux comprendre.
Le projet avance et la récompense se profile !
Bien cordialment.

Bonjour
C'est réellement une belle réussite
Merci du partage
Alain