Seekadett " tout simplement "

 les amis vaporistes !

Depuis 1999,  j’avais la publicité Marteen Hovens and Bailys dans mes archives et je rêvais de réaliser un jour le Seekadett.

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Je n'ai jamais eu l'occasion de voir le modèle de maquette Seekadett proposé par Marteen Hovens and Bailys.
Je connais par contre un modéliste qui a construit en 2002 -2003 sa propre interprétation de ce bateau et ceci sans en avoir les plans ce qui n'a pas manqué de titiller ma curiosité et réactiver mon envie de le réaliser à mon tour.

Ce n’est finalement qu’en 2017 que j’ai subitement décidé de commencer sa construction, dès début septembre.
Je me propose donc de vous présenter un bateau qui est déjà construit, qui navigue depuis l’été 2018, et qui est entièrement terminé depuis décembre 2018.

Objectif numéro un, réunir un maximum d’informations et de documentation sur ce bateau et son constructeur, ce qui m’amène à vous proposer ce long préambule qui, je l’espère, saura si ce n’est vous passionner, au minimum vous intéresser.

Ce que je cherchais à savoir en priorité, c’est dans quel contexte les ingénieurs de la firme Zurichoise Escher et Wyss avaient dessiné et développé ce type de vapeur et pour quels acheteurs potentiels. J’aurais pu demander accès aux archives cantonales de la ville de Zürich qui possèdent, m’a-t-on affirmé,  les plans et les documents concernant tous les bateaux construits par cette firme.
Pour faire simple, j’ai décidé de faire toutes mes recherches sur la toile et de glaner ici et la quelques informations en questionnant beaucoup de personnes susceptibles de me venir en aide.
La récolte a été maigre mais toutefois suffisante pour me faire une idée.

Sans rentrer dans le détail, et pour résumer rapidement, voici les quelques informations  que j’avais retenues avant de débuter le projet.

Après avoir parcouru la liste des bateaux construits par Escher et Wyss du N0 1 en 1837 au N0 589 en 1913 je n’y ai pas trouvé Zeekadett, qui pourtant était au catalogue de cette firme en 1912.
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Je ne puis donc pas affirmer que celui-ci a bien été construit. Par contre d’autres bateaux similaires ont bel et bien vu le jour, tel par exemple  le  « Tivano » .

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Le constructeur fait la remarque suivante à propos de ce bateau. «  Il est à remarquer le peu de place occupée par le groupe vapeur sur ce Yacht à vapeur ».
Quelle explication donner à ce «  peu de place occupé par le groupe vapeur »?

Replaçons-nous dans le contexte de l’époque.  Dans les années 1880 la machine à vapeur était bien établie comme moyen de propulsion pour les chaloupes et les Yacht. Toutefois, suite à de nombreuses explosions de chaudières, certains pays comme les Etats Unis exigeaient que les bateaux à vapeurs ne puissent naviguer qu’en présence d’un ingénieur agréé.
Si cela ne posait pas de problème pour les grandes sociétés de navigation, cela empêchait les petits bateaux à vapeur d’être utilisés à des fins personnelles et récréatives.

Les constructeurs se devaient donc de réagir et, dès 1888, on proposait le premier bateau à vapeur de Naphta comme alternative à la vapeur d’eau. Plus besoin de chaudière puisque l’on travaille avec un serpentin en vapeur instantanée et en circuit fermé. Une partie du Naphta contenue dans le réservoir est utilisée pour la chauffe.

La société Escher et Wyss  construit en 1892 peut être le plus célèbre des vapeurs au Naphta le sloop «  Mignon » commandé par Alfred Nobel.
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 Dès cette date, se sont des dizaines et des dizaines de bateaux équipés de groupe Naphta qui sont construits et vendus en Europe et à l’étranger.

On retrouve donc au catalogue Escher et Wyss et dans ses nombreuses publicités de l’époque, notre fameux Seekadett qui est proposé en version Holzfeuerung ( Panelli ) donc chauffe au bois ou en version Naphta.

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Voilà  ce qui explique le peu de place nécessaire au groupe vapeur sur le Tivano, au centre du bateau. Et comme ce bateau date de la même époque que Zeekadett, il est  permis de penser que, si celui-ci a été construit, c’était certainement en version Naphta.

Le catalogue Escher et Wyss parlait volontiers de «  Installation utilisant la vapeur de pétrole » terme qui n’est pas tout à fait exact puisque le Naphta est obtenu par distillation du pétrole. La particularité du Naphta utilisé pour ces installations était de passer de l'état liquide à l'état gazeux aux environs de 60 degrés, ce qui réduisait considérablement le temps de chauffe d'une part et permettait de travailler en vaporisation instantanée d'autre part.

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Je n’entrerais pas dans les détails du fonctionnement de ces installations, chose que vous pouvez très bien retrouver expliquée en détail sur la toile.

Il n’était plus alors question d’explosion de chaudière puisque celle-ci n’existait plus mais il y avait encore un risque d’incendie. Un constructeur aux Etat Unis était si sur de la fiabilité de ses installations qu’il offrait, moyennant un dépôt de 100 Dollars, une installation complète. Si l’utilisateur arrivait à la faire exploser il offrait alors une prime de 500 Dollars.

Voilà les amis, le décor et planté, j'espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec ce petit rappel historique. Ne reste plus maintenant qu'à vous présenter mon interprétation de Seekadett ! Affaire à suivre. :  

Construction de ma version de Seekadett.

Je souhaite  rester dans la simplicité et travailler avec  les moyens à disposition c’est-à-dire un petit atelier de modéliste disposant d'un minimum d'outillage et de machines. Je vais également  essayer de me replonger dans le contexte des années 1912 et de n’utiliser ni plus ni moins que les techniques dont les constructeurs disposaient à l’époque.

J’ai donc laissé volontairement l’ordinateur de côté et tous les logiciels  de dessins que j'aurais pu y installer. Mais alors,..... comment vais-je faire ? Tout simplement travailler à l'ancienne partant du principe que le meilleur ordinateur est tout simplement  posé sur mes épaules .  Celui-ci relié à deux mains de modéliste passionné devrait largement faire l'affaire !
Je sors donc de mes archives la publicité de l’époque publiée par la firme Marteen Howes and Baylis, ce qui me donne une magnifique vue de profil de ce vapeur. Je pose sur cette vue un papier transparent ce qui me permet de copier avec précision toute cette vue. Etape suivante, je fixe cette feuille transparente sur un papier millimétré.

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Etape N0 3 : je définis à quelle longueur ( échelle ) je souhaite réaliser ma maquette, en l’occurrence 1,53 mètre. ( Maximum possible pour le transport dans ma voiture ! )
Etape N0 4: je pose un grand papier d’emballage sur mon chantier et, avec un simple règle de trois, je définis la grandeur et dessine le nouveau quadrillage sur ce papier en fonction de l’échelle choisie. Il ne me reste alors plus qu’à reproduire carré après carré le profil exact de la coque et la position exacte de tous les éléments principaux de ce vapeur.

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Reste le profil des couples à définir ! C’est là que je me tourne vers cet ami qui a lui-même déjà construit ce bateau  et sans aucun plan.  Sa réponse est simple, je l’ai imaginé  d’instinct et selon mon expérience, comme les ingénieurs Escher et Wyss l’ont certainement imaginé !  Je me bornerais donc à reprendre le fruit de cette imagination en apportant quelques corrections personnelles.
Partant de mon relevé de profil sur papier quadrillé je trace les éléments constitutifs de la quille et je dessine sur un panneau de contre-plaqué les différents couples.

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Débitage ponçage et me voici avec un fagot de bois prêt pour commencer l’aventure de la construction du bateau.

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 J'arrête de me poser des question et de me demander comment je vais faire ceci ou cela, les idées viendront progressivement, au fur et à mesure  de l'avancement du travail,  ce que vous allez maintenant découvrir en images.

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Hello!
Une belle introduction sur la genèse de la ZEEKADETT qui manquait à notre savoir. Ce sont des renseignements précieux qui confortent et enrichissent ce que nous devions savoir.
La construction de ta chaloupe promet un beau déroulé qui sera enrichissant sur beaucoup de points qui vont nous tenir en haleine.
Je me tais et j'admire.
Bien cordialement.

Je découpe ensuite tous les couples puis ces derniers sont fixés solidement sur le chantier. La quille préalablement assemblée est alors présentée et ajustée sur les couples. Elle n'est pas tout de suite collée car, avant cette opération, je vérifie avec une baguette de bordé que celle-ci file bien de la proue à la poupe. C'est la que de nombreuses retouches s'avèrent nécessaires et que j'ajoute même un couple à la proue, endroit le plus délicat pour que l'on obtienne cette forme si caractéristique à Seekadett. Rien de bien difficile mais il faut vraiment prendre son temps et ne pas hésiter à démonter et remonter autant de fois que nécessaire un ou deux couples du chantier pour les retoucher. Une fois satisfait la quille est définitivement collée et le bordé peut commencer.

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Début de la pose du bordé.

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[quote="hautier47"]
... et de n’utiliser ni plus ni moins que les techniques dont les constructeurs disposaient à l’époque.
J’ai donc laissé volontairement l’ordinateur de côté et tous les logiciels  de dessins que j'aurais pu y installer. Mais alors,..... comment vais-je faire ? Tout simplement travailler à l'ancienne partant du principe que le meilleur ordinateur est tout simplement  posé sur mes épaules .  Celui-ci relié à deux mains de modéliste passionné devrait largement faire l'affaire !
[quote]

• Très intéressante introduction à l'histoire de la Seekadett et  de la firme Escher et Wyss. Ca explique pas mal de choses. Merci pour ces infos qui complètent merveilleusement les sujets sur la Seekadett.

• Mais pas tout à fait d'accord sur ta comparaison "travail à l'ancienne" et sur ordinateurs, l'une étant plus traditionnelle ou logique que l'autre...
Je ne pense pas que les techniques des constructeurs aient changé au fil du temps, juste les outils pour les déployer.
Le travail de conception et d'imagination est exactement le même, que l'on travaille sur une planche à dessin ou un logiciel de CAO. Les architectes de marine des siècles passés dessinaient beaucoup, étaient de grands maîtres de la géométrie descriptive et avaient inventé tout un tas de formats et d'astuces pour "visualiser" en 2D des volumes complexes. Le décryptage de plans anciens est d'ailleurs quelquefois assez ardu pour le commun des mortels.
La CAO apporte simplement un grand confort dans le dessin. Finis les calques, les grattoirs, les tire-lignes encrassés, et les pâtés d'encre de chine, etc... (Oui, j'ai beaucoup donné à ce genre de trucs à une époque...). Et quand il faut modifier, j'avoue apprécier n'avoir que quelques lignes ou points à changer sur un écran au lieu de devoir reprendre le dessin sur un nouveau calque et de pouvoir ainsi  immédiatement juger du nouveau résultat.
Plutôt que de devoir interpréter un ensemble de coupes transversales (couples), de lignes d'eau et de lignes longitudinales pour se faire une idée de la forme de la coque et de la qualité de son profilage, il est bien sympa de pouvoir générer une vue 3D, compréhensible au premier regard par tous...

Alor oui, on peut se passer d'ordinateur, mais c'est quand même plus confortable avec (Le "A" de CAO pour Assistance) et on a plus de chances de détecter les erreurs, une forme trop fine ou trop carrée ou irrégulière avant de faire des copeaux... En grande partie libérés de la corvée "dessin" on peut se consacrer à la créativité, la qualité et ne pas hésiter à modifier et modifier encore.

Adieu la chignole & le vilebrequin et vive la perceuse portative! Mais reste toujours le coup de patte du bricoleur pour faire un chouette trou...

Amicalement, Marcel.
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Hello!
L'image du "TIVANO" que tu nous présentes, est-elle un montage photo, ou est-ce réellement le clone du Zeekadett qui est sur l'eau?
Excellent ton sujet Gégé!
Bien cordialement.

 Rookie 78 et à tous !
Quel logiciel utilise -tu ?moi j'utilise solidworks depuis assez longtemps en mécanique essentiellement.
Encore bravo pour la conception  et la précision de l'exécution en CAO c’est super
a+

Hello les Amis ! Tout à fait d'accord avec rookie 78 en ce qui concerne l'aide merveilleuse que nous apporte la technologie moderne et loin de moi l'idée d'être contre. Ce que je voulais essayer de montrer et surtout prouver en entreprenant cette construction, c'était qu'un modéliste sans beaucoup de moyens et qui n'a aucune notion de l'utilisation d'un logiciel de dessin peut tout de même s'en sortir honorablement. J'ai tellement entendu comme excuse : "Oui mais moi je n'ai pas de logiciel de dessin et je n'ai pas possibilité de découper laser ou au jet d'eau alors je ne pourrais jamais réaliser une maquette telle que la tienne."  Il n'est donc pas mauvais de parfois de se lancer un défi et de prouver qu'avec le bois on peut aussi faire avec beaucoup de volonté, un peu d'imagination, une bonne dose d'huile de coude, une scie à ruban et une scie à chantourner. J'ose même avouer que la chignole accrochée près de mon établi à parfois la préférence sur la perceuse électrique. Mais bon, tout ça c'est certainement parce que je suis vieux.  Pour l'ami KBIO je dirais que j'ai trouvé cette photo d'époque dans la publicité que faisait Escher et Wyss et qui testait toutes ses constructions sur la Limat ou le lac de Zürich. Ils avaient un port privé avec leurs bateaux terminés à l'attache. Donc le "Tivano" a réellement été construit et comme tu l'as constaté toi même c'est pratiquement la copie conforme de Seekadett avec une cabine plus petite.

Ci-dessous ne publicité avec les photos d'époque du port privé à Zürich et un texte intéressant.

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Nous sommes donc maintenant début novembre 2017 et je borde la coque. Rien de spécial à signaler si ce n'est que c'est à ce moment la que l'on se rend compte que l'on aurait peut être pu donner une forme un peu différentes aux couples de la partie centrale pour obtenir une meilleure harmonie de la courbe longitudinale et transversale de cette coque. ( C'est justement la que je rejoint rookie dans sa remarque tout à fait pertinente à propos de l'aide apportée par un logiciel de dessin) ! Mais qu'à cela ne tienne, restons avec notre idée de départ, dans un optimisme à toute épreuve et poursuivons le travail.

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Hello!
La construction d'une maquette, c'est un peu comme en cuisine!
On se fait plaisir à la faire, mais ce qui compte c'est quand on mange!
Et ici, je me plais à profiter des deux cotés de la chose!
Les découpes sont propres et il n'y a mème pas de poussière.....!
Mais c'est vrai! J'oubliais! Tu es Suisse!! Et la Suisse c'est propre!!
Bien cordialement.

Hello KBIO !

Au vu de la qualité de ce forum, tant par les constructions qui y sont présentées que par le beau monde qui le visite il eut été totalement choquant, déplacé, grossier, incongru, inconvenant, incorrect, irrévérencieux et malséant de ma part d'y publier des photos avec de la poussière et des copeaux.
Le modérateur en aurait été malade !
Et puis que diable nous sommes en Hélvétie et il y à une réputation à entretenir.
Ceci dit de la poussière et des copeaux il y en à partout, mais si possible pas dans le champ de vision de mon appareil de photo.

30 novembre 2017.  La coque toujours posés sur le chantier est poncée, mastiquée puis fibrée. C'est dans cette position que l'on remarque bien que j'aurais pu donner une forme plus arrondie de la coque dans sa partie centrale afin d'obtenir une courbe plus harmonieuse. Avantage, je vais certainement gagner en stabilité latérale. ( Roulis )

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La coque est ensuite désolidarisée de son chantier et retournée. A ce stade elle ne pèse que 1,8kg.

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Je donne alors une couche d'accrochage deux composants de couleur grise avant de poursuivre la construction la coque posée sur son ber provisoire.

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Nous sommes maintenant en décembre 2017 et je passe à la réalisation du faux pont puis du pont. Au préalable je définis la position des éléments du groupe vapeur achetés chez JMC. Comme je suis mécanicien de précision, la construction d'un groupe vapeur ne serait pour moi pas d'un grand intérêt. Je n'ai aucune envie de poursuivre dans mon hobby ce qui a été ma profession pendant 45 ans. Je préfère, et de loin, continuer à découvrir ce qui pour moi reste également une passion, le travail du bois.
J'aurais tout de même à de maintes reprises l'occasion de mettre en pratique mon métier dans cette construction puisque je souhaite réaliser ( à part quelques bricoles ) l'entier de l'accastillage pour ce vapeur. Vous aurez compris également que tout ce qui concerne les divers raccords les petits éléments divers du groupe vapeur y compris les déshuileurs seront de fabrication maison.

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Une machine de 5cm3 alimentée par une chaudière de 100 par 160 mm devrait largement suffire à propulser ce bateau qui aura un poids estimé entre 10 et 11 kilos pendant une durée de 45 minutes et à une vitesse réaliste. Un cylindrée supérieure ne servirait qu'à bouffer de la vapeur pour rien tout en diminuant l'autonomie du bateau.

Janvier 2018:

Couverture du pont et début dela réalisation de la bordure intérieure. Vous remarquerez que, pour l'instant, la coque est entièrement vide et que rien n'est prévu sur les couples pour son aménagement intérieur. Il y à une raison à cela. J'ai en effet décidé que tout ce qui viendra se loger dans le volume de cette coque doit être entièrement, rapidement, donc facilement démontable. C'est un chalenge et il faudra donc, pour les quatre parties bien distinctes de ce bateau, la proue, la cabine du groupe vapeur, la cabine principale et enfin la poupe bien réfléchir à chaque fois pour trouver la solution ad-hoc. Juste de quoi faire travailler un peu mes neurones !

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Bonsoir!
Un élégant travail de marqueterie sur le pont avant!
Tu dois en avoir parlé quelque part, mais je vois un mélange de bois : acajou (ou noyer ?) , tilleul (ou ramin?)
et poirier au milieu.
Dis moi si et où me goure-je?
Tes neurones ont l'air d'être encore opérationels! Continue le combat!
*Pas le choix! Il n'y a pas de "comhaut"! Enfin si peu!
Je me sauve!!

En réponse à la remarque de KIBIO, je confirme que c'est bien un mélange de lames acajou tilleul, avec au centre deux lames de poirier pour le pont et également acajou et tilleul pour la bordure.

Bonjour
Bluffant ce savoir faire merci de ce partage
Alain

Nous somme maintenant en février 2018.

Je pose l'hélice et réalise le safran et son support, je calorifuge la chaudière et procède à l'installation "définitive " du groupe vapeur. Ce dernier est fixé sur un support réalisé en profilé laiton. C'est ce support qui sera maintenu en fond de coque par 4 vis métriques.Tout le groupe pourra donc être retiré facilement si nécessaire pour son entretien. Je réalise également ce qui sera le ber de ce bateau une fois celui-ci terminé.

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Mars 2018

Une fois le groupe vapeur en place, Il est temps de songer à s'occuper de la partie arrière de ce vapeur, à savoir sa cabine si particulière et l'espace situé à la poupe, donc du côté sortie arrière de la cabine.
Afin de se faire une idée très précise de l'occupation de ce volume arrière et de respecter dans le détail les formes si particulières de la cabine quelques croquis et dessins seront préalablement réalisés. A ce stade il faut être très précis car tout devra se mettre en place au millimètre près afin de permettre, comme je le souhaite, un démontage facile et périodique de tous ces éléments.
Rien de bien difficile ou d'insurmontable mais cela nécessite tout de même beaucoup d'attention et de soins.

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Et si l'on faisait le point de la situation au 8 mars 2018 avec une petite vidéo !!

Nous sommes toujours en mars 2018 et il s'agit maintenant de finaliser la construction de la cabine. Il faudra s'accrocher et être très précis car cette cabine amovible doit s'ajuster au ** quart de poil dans la coque. Un vrai moment de bravoure. J'avais quelques craintes car la forme est vraiment spéciale et il y à beaucoup d'angles à respecter. C'est en observant bien une ou deux photos de la maquette  Marten Howes and Baylis trouvée sur internet et après avoir tracé quelques croquis sur le coin de mon établi que je commence par débiter le bois nécessaire avant de passer à l'assemblage.
** Le quart de poil est une valeur très connue des modélistes !

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Tous les flancs de la cabine sont constitués d'une paroi extérieure, d'un intercalaire et de la paroi intérieure. L'intercalaire sera de 1mm ce qui permettra de venir glisser les vitrages en acrylique de 0,8 mmm dans l'espace ainsi préservé.

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Après les parois latérales on passe aux parois avant et arrière.

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Puis on passe à l'assemblage qui finalement se fait sans trop de difficultés. ( Toutes les photos sont prises juste après ou pendant le collage c'est à dire avant ponçage général. )

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Superbe dossier c'est magnifique, pour la qualité des photos le reportage est digne d'un professionnel.
Avec en plus la qualité Suisse du savoir faire

Merci vap38

Hello!
Si avec tous ces conseils et autres claires démonstrations sur la construction de la Seekadett, on ne crée pas de vocation, alors c'est à se mettre au crochet.
Ça semble tellement plus facile à la lecture de ces posts.
Bravo.
Cordialement

Non seulement cela semble facile KIBIO mais ça l'est réellement ! Je me faisais beaucoup de soucis pour cette construction mais je me suis finalement rendu compte que c'était pas si compliqué qu'il n'y paraît au premier abord. J'ai pris les choses comme elles venaient et abordé les problèmes les uns après les autres pour trouver des solutions sans bien me soucier du lendemain. Et finalement, petit à petit, le bateau prend forme.

Vous aurez sans doute remarqué que c'est en assemblant la cabine que je songe à y implanter les quelques éléments principaux qui font partie de son aménagement. Sur la droite de l'entrée, le coin WC et de l'autre côté, sur la gauche, le coin lavabo et son armoire à vaisselle. Puis si l'on continue on trouve de chaque côté les bancs qui seront rembourrés et garnis de cuir et enfin la sortie côté poupe avec son banc en poirier.

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Même que, à ce moment de la construction, la cabine rentre comme prévu, c'est à dire au quart de poil dans la coque et se retire aussi facilement. Incroyable mais vrais, je n'en reviens pas moi même ! C'est tout de même rassurant pour la suite.

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Vouas allez me dire que pour l'instant c'est un peu la journée porte ouverte et que celles-ci brillent par leur absence !

Rassurez vous, j'y ai songé et je m'y croche de suite.

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